Bien qu’il soit présenté comme un monde numérique – positif/négatif, le morceau ADN/ARN est présent ou non – il n’est pas si numérique du tout. Il y a toujours du bruit en arrière-plan, c’est-à-dire qu’il y a toujours un signal (faible) qui n’a rien à voir avec ce qui est recherché. C’est le cas de toute technique de mesure, et avec la PCR, c’est le résultat d’une liaison non spécifique des primers et de la sonde.

Avec la PCR, ce phénomène n’est pas sans conséquence . Après tout, il s’agit d’une technique d’amplification, une méthode de mesure qui amplifie systématiquement le signal. Pas simplement amplifié, mais exponentiellement amplifié. Si on amplifie assez longtemps (augmenter le nombre de cycles), le signal de bruit dépassera le threshold et donc l’echantillon semblera positif.

C’est pourquoi nous nous arrêtons (par convention) à 40 cycles à quel moment l’echantillon est considéré comme négatif.